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Une femme et un juke-box
Pierre GAFFIÉ (2014)

CASTING :

France Jolly (Sonia)

Patrick Vacher (Philippe)

Evelyne Helgorski (l'épouse de Philippe)

Eric Carrière (le motard)

Cassandre Forget (l'étudiante)

Christophe Ribet (l'étudiant)

ÉQUIPE TECHNIQUE :

Lumière : Philippe Guilbert

Son : Olivier Struye

Montage : Josiane Zardoya

Maquillage : Sylvaine Colin

Machiniste : Patrick Moulin

Production : François Chayé

Présentation du projet

Une forêt... Une femme à la longue robe bleu pâle, se réveille. Elle sort de sa poche une photo où on la voit, posant amoureuse avec un homme près de l'arche de la Défense. Quel contraste de lieux ! Mais visiblement, cet homme l'a quittée puisqu'elle hurle "le plus beau prénom du monde Patrick ?", puis prend une hache et abat un arbre. L'arbre est-il un symbole sexuel de ces méchants hommes qu'elle veut abattre ?

Quoiqu'il en soit, sur le tronc de cet arbre il y a un disque 45 tours sans étiquette. A partir de là, Sonia est persuadée que, quand elle pourra l'écouter, ce disque lui donnera les réponses à ses problèmes de coeur. Un jour, elle trouve un juke-box...

Autour du projet

D'abord baptisé "1 Franc" (eu égard à la pièce de monnaie alors en circulation en France), ce film fut le premier court-métrage réalisé par Pierre Gaffié après avoir quitté la présentation des chroniques cinéma de "Nulle part ailleurs" sur Canal Plus. Tourné à Revel (31) en 35mm, le film est un mélange pas toujours bien digéré des influences de Lynch (l'oreille coupée de "Blue Velvet"), des frères Coen (Le motard joué ici par le Chevalier du Fiel Eric Carrière, ressemble au motard de "Arizona Junior") ou des cadavres exquis de Luis Bunuel. Il y a une autre inspiration : "After Hours" de Martin Scorsese (le juke-box, l'argent dont on a bêtement besoin... "Une femme et un juke-box" a connu une belle carrière : diffusion sur Canal Plus (par une pirouette du destin), Canal Plus Belgique, et des sélections dans plusieurs festivals dont celui de Vendôme. 

une femme et un juke-box

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Travailler pour « Nulle part ailleurs » était un rêve à 24 ans, mais 4 ans après, j’en avais un peu marre. Ma chronique cinéma plaisait, mais la niaque y était moins. Alors que nous attendions nos taxis, à Cannes, j’ai dit à Philippe Gildas : « Je vais arrêter ! ». Maryse, qui était assise à côté de lui, a eu un moment d’étonnement, mais aussi de tendresse. Elle comprenait que je ne faisais pas de la télé POUR faire de la télé, mais PARCE QUE l’occasion s’était présentée. Deux mois avant, j’avais appris que mon scénario de « 1 Franc » avait été sélectionné par la commission court-métrage du « C.N.C ». Un des membres de la commission m’a confié, plusieurs mois après, que Thomas Langmann avait dit : "Un critique qui souhaite devenir réalisateur, c’est courageux, nous devrions le soutenir !" Deux ans avant, j’avais proposé à l’équipe de « NPA », un projet de chronique, dont Gildas était fou. Je pensais donc qu’il serait retenu. Mais je n’ai pas eu la vraie possibilité d’enregistrer les essais avec la comédienne (une vraie injustice…) et ce fut Philippe Vandel et ses « paradoxes » qui furent retenus. J’ai vu mon projet, un peu modifié, réapparaitre sous les traits des personnes de De Caunes et Garcia… Qui sait si cette frustration n’est pas à l’origine de mon envie de faire du cinéma ?

 

« 1 Franc » fut tourné à Revel, en 35 mm.

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