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Vincent Elbaz hors-promo au théâtre du Gymnase.

C'était hier lundi 15 Mai... Le lundi c'est relâche, au théâtre, mais hier c'était "on s'attache !". A qui, à Vincent Elbaz.


L'anecdote va sembler futile mais, il y a une quinzaine d'années, je marchais dans le Marais à la recherche d'un restaurant végétarien depuis disparu ("Le Piccolo theatro", nom prédestiné à cette anecdote) quand j'ai vu arriver vers moi un homme grand et élégant : Vincent Elbaz. Il était bien moins connu mais je l'ai reconnu tout de suite. Les trottoirs sont étroits dans le Marais... Je me suis donc légèrement (mais sans ostentation ou déférence) écarté légèrement, comme je l'avais fait à Luchon, Bâle ou Grigny (ne cherchez pas de sens dans ces 3 villes, je les ai choisies au hasard). Ce qui m'a frappé c'est le "Merci !" (de vous être légèrement écarté) qu'a prononcé V.E quand il est passé à ma hauteur. Comme il était accompagné, j'ai trouvé normal de me pousser un peu. Mais il a dit ce "merci !" avec une telle gentillesse (et un sourire franc) que j'ai trouvé l'attitude extrêmement gracieuse...





Fin de l'anecdote...

Je dois admettre que je ne suis pas de très près la carrière de "héros" de Vincent Elbaz (les films d'action trop hollywoodiens) mais j'ajoute immédiatement que je ne rate aucun de ses films plus "vrais", réussis ou non.

Je me souviens d'avoir été scotché par son interprétation dans "Tel père, telle fille", et de la manière dont (à au moins 6 reprises dans le film), son personnage raconte qu'il "n'éjacule plus !". S vous entendu : pour une star du rock, les lendemains sont durs. Je me suis demandé s'il y avait beaucoup de comédiens capables de dire cette phrase toute simple (mais si lourde) sans tomber dans l'excès. Revoyez le film, c'est frappant.


Cette "master class" déguisée hier soir était très intéressante. Comme elle a été filmée je ne m'étendrai pas. Mais j'ai noté deux phrases de V.E :

(à propos du téléphone qui sonne à son domicile pour lui proposer un tournage loin de chez lui pendant 4 mois et demi) "-Dans ces moments là, la question ne se pose même pas, mais on se la pose quand même !". (eu égard à son épouse et ses enfants). Tous ceux qui travaillent dans l'art comprendront très bien ce que dit Elbaz ici, l'éternelle balance entre l'accomplissement personnel et les enjeux d'une vie de famille)


J'ai noté aussi : "Je ne fais pas ce métier POUR les autres, mais j'ai besoin des autres !". Là aussi, phrase apparemment simple mais pas tant que ça. Car il y a beaucoup d'acteurs et de chanteurs qui font ce métier uniquement pour le regard des autres.





Puisque le micro était libre, je l'ai demandé. Ma question partait d'n souvenir perso : la séquence dans "Bancs publics" où une ancienne prof d'anglais (Nicole Garcia) croise un de ses anciens élèves. Et là, on comprend que l'ancien étudiant a compris à l'envers le sens d'une chanson qu'elle leur enseignait. Il avait compris "California my friend" alors que la chanson disait "Kill me my friend".

J'ai donc demandé à Vincent Elbaz s'il y avait des choses qu'il avait mal comprises dans sa propre vie, ou comprises à l'envers, et que sa vie personnelle lui avait permis de mieux comprendre.

J'ai adoré sa réponse...


Pierre GAFFIÉ, 16 Mai 2023.

montage@wanadoo.fr

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