Aïssa Maïga était l'invitée du "Vrai monde" fin Novembre sur Fréquence Protestante 100.7 FM. Pour parler de son documentaire saisissant et raffiné : "Marcher sur l'eau", mais aussi de faire un kaléidoscope de son travail de comédienne et tout simplement de femme.
Qui a pu oublier son interprétation d'une soignante dans le segment "Place des fêtes" du film collectif "Paris, je t'aime" où un Nigérien mourait dans ses bras, et ses deux tasses de café brûlantes (et non bues) qui restent dans ses mains. (segment réalisé par Oliver Schmitz)
Et cette interprétation distanciée et si humaine à la fois d'une policière dans "Corniche Kennedy" de Dominique Cabrera ?
La profondeur du jeu d'Aïssa Maïga provient à nulle doute de cette de son âme. Voilà pourquoi j'ai demandé (*) à une analyte du meta-langage -Anne Rioux- de faire une lecture du regard de notre invitée. En fin d'émission, Aïssa Maïga lit des extraits du "Tumulte des flots" de Mishima, un de ses auteurs fétiches.
L'émission est en écoute libre ici : https://frequenceprotestante.com/emission/le-vrai-monde/
*Après les analyses des yeux de Jil Caplan , Bruno Podalydès, Mathilda May et Christian Philibert.
